IL Y A UN COMPLOT VISANT À ASSASSINER ALVARO URIBE
La bombe magnétique a été introduite en Colombie via le Venezuela en empruntant le corridor stratégique que le président Juan Manuel Santos a autorisé aux FARC. La chose la plus effrayante est qu’Altuna n’a pas introduit une seule bombe magnétique, mais qu’il y en a au moins cinq encore non utilisées
Il y a un complot visant à assassiner Alvaro Uribe
Par Ricardo Puentes Melo
Periodismo sin Fronteras, Bogotá
Journal Debate, Bogotá
19 mai 2013
Ils veulent tuer l’ancien président Alvaro Uribe Vélez et blâmer pour ce crime l’armée ou l’«extrême droite». Faire ainsi d’une pierre deux coups : éliminer Uribe et mener à l’abattoir les officiers qui encombrent tant les FARC et le gouvernement.
Une nouvelle vague de terrorisme plane sur la Colombie. Notre pays est le point conjoncturel du continent qui est sur le point de tomber sous le joug du Castro-Chavisme. L’importance géostratégique de la Colombie est vitale pour les plans de Fidel Castro, du président vénézuélien Nicolas Maduro et de son nouveau meilleur ami, le président colombien Juan Manuel Santos.
Depuis quelques jours d’étranges coïncidences ont commencé à émerger, qui nous ont poussés à réfléchir. Tout d’abord, Nicolas Maduro a annoncé qu’Alvaro Uribe voulait le tuer. Ensuite, les médias ont donné une large couverture à un attentat contre le journaliste Ricardo Calderón, qui aurait –et la presse souligne ceci— mené les enquêtes sur les supposées écoutes téléphoniques illégales du gouvernement Uribe, et sur les irrégularités dans le centre de détention militaire de Tolemaida. La presse explique que les tueurs ont tiré avec des fusils, puis elle nous dit que non, qu’ils ont tiré cinq coups avec des armes de poing. Ils nous disent que la munition était du calibre 38 et qu’ils le savent car ils ont trouvé les douilles laissées par les bandits qui tiraient mal et qu’ils n’ont pu atteindre le corps du directeur des enquêtes de la revue Semana, alors qu’ils devaient être à moins d’un mètre du journaliste. Ils nous ont dit également que c’était très suspect que l’attaque ait visé l’un des journalistes qui avait décelé un maximum de scandales visant Alvaro Uribe.
L’étape suivante c’était la soi-disant découverte d’un plan visant à assassiner Leon Valencia et Ariel Avila, deux analystes de la Corporación Nuevo Arco Iris, qui aurait « décelé des scandales » contre Alvaro Uribe, et visant Gonzalo Guillén, un journaliste qui –aussi selon certains medias— a écrit de nombreux articles contre le président Alvaro Uribe et contre les militaires qu’il « a accusé de nombreux cas de faux positifs ».
Cet énorme et insidieux effort de publicité pour attirer les regards sur Alvaro Uribe, pour le désigner comme le cerveau de l’attentat contre Ricardo Calderón et du plan contre les trois autres, a montré tout son sens quand nous avons appris, de sources incontestables, le véritable et le macabre plan pour attenter contre la vie de l’ancien président Alvaro Uribe Velez.
Ce n’est un secret pour personne qu’Uribe est la muraille qui a contenu l’expansion du terrorisme néo-communiste en Colombie, et qu’il continue à l’être en tant qu’ancien président de la République, car il incarne pleinement l’opposition à l’actuel gouvernement. Le dommage qu’Uribe inflige aux prétentions terroristes des Farc est tel, y compris à travers ses messages Twitter, qu’ils ont décidé que la seule façon d’avancer sur le chemin de la cubanisation de la Colombie consiste en l’assassinat du plus fort des opposants du président Santos.
Ils ont déjà essayé cela à l’encontre d’un autre formidable leader de l’opposition : l’ancien ministre et journaliste Fernando Londoño Hoyos, qui a subi un attentat à la bombe –avec une bombe très sophistiquée placée sur sa voiture, le 15 mai 2012–, introduite clandestinement en Colombie par le terroriste basque Asie Altuna Epelde, lequel avait été l’invité d’honneur d’un meeting organisé par l’organisation extrémiste Marcha Patriotica au mois d’avril 2012. (Voir https://www.periodismosinfronteras.org/a-quien-beneficia-el-crimen-ese-es-el-autor.html).
Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, Asie Altuna Epelde est un expert en explosifs. Il a également été un membre presque fanatique du Forum de Sao Paulo. Il est entré en Colombie pour affiner les détails de l’attentat visant la mort de Fernando Londoño Hoyos, inaugurant ainsi l’utilisation en Colombie des terribles bombes magnétiques.
La bombe magnétique a été introduite en Colombie via le Venezuela en empruntant le corridor stratégique que le président Juan Manuel Santos a autorisé aux FARC. La chose la plus effrayante est qu’Altuna n’a pas introduit une seule bombe magnétique, mais qu’il y en a au moins cinq encore non utilisées.
Or, le lien entre tout cela est encore bien vivace. Nous avons reçu des informations très fiables selon lesquelles le Service bolivarien du renseignement (SEBIN), a déjà installé en Colombie au moins dix de ses espions lesquels se déplacent tranquillement sur le territoire avec l’approbation du gouvernement colombien. Ils sont placés dans des villes stratégiques que le président Alvaro Uribe va sûrement visiter avec les pre-candidats de son mouvement. Les noms de ces assassins sont déjà portés à la connaissance des autorités.
Mais les Vénézuéliens ne sont pas les seuls impliqués dans le plan. Les dirigeants de la Marcha Patriotica, dont les noms ont été également remis aux enquêteurs de l’Etat, seraient les cerveaux de l’attentat.
Ici, ils veulent tuer l’ancien président Alvaro Uribe Vélez et blâmer pour ce crime l’armée ou l’«extrême droite». Faire ainsi d’une pierre deux coups : éliminer Uribe et mener à l’abattoir les officiers qui encombrent tant les FARC et le gouvernement.
Cette information est fiable, aussi fiable que celle que nous, Periodismo sin Fronteras, avions lancé sur les dialogues que Santos menait discrètement avec les Farc au Venezuela, plusieurs mois avant le début des dialogues à Cuba, et comme l’information sur la mort d’ Hugo Chavez, le 22 décembre 2012, que nous avions publiée à l’époque sans aucune hésitation.
Nicolas Maduro, ainsi que les dirigeants de la Marcha Patriotica (FARC), ont un plan pour ôter la vie du seul leader politique qui peut sauver la Colombie de l’instauration du chavisme castriste dans le pays.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que le gouvernement Santos est impliqué dans ce complot, car nous n’avons aucune information à cet égard. Pourtant, nous nous tenons en alerte sur le dénouement de cette situation.
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